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Le gouvernement de la Polynésie française a annoncé l’ « acquisition et l’installation d’ici l’été 2020 de dix stations de télémédecine dans le cadre d’une expérimentation d’une télé-régulation médicale d’urgence entre le Centre 15 et les structures situées dans les archipels éloignés ». 310 000 euros sont mobilisés pour l’opération.
« Les centres médicaux concernés sont l’infirmerie de Omoa à Fatu Hiva, l’infirmerie de Hane à Ua Huka, l’infirmerie de Ahurei à Rapa, l’infirmerie d’Amaru à Rimatara, le centre médical de Rairua à Raivavae, et les infirmeries d’Anaa, de Reao et de Ahe », a précisé l’exécutif polynésien. « L’objectif de cette opération est double : optimiser l’offre de soins pour les sites isolés et apporter une réponse médicale adaptée et rapide pour limiter les évacuations sanitaires non nécessaires ». Dans un ensemble d’archipels éclatés comme la Polynésie française, le désenclavement et l’accès à la santé est un sujet récurrent.
L’opération, financée à part égale entre l’État et la Collectivité d’Outre-mer, rentre dans le cadre du comité de pilotage du contrat de projets 2015-2020 des deux institutions. En tout, 65 projets ont été validés pour un montant global de 133,242 millions d’euros, dont près de 78 millions apportés par l’État. Outre la télémédecine et la santé, ces projets couvrent les domaines des infrastructures routières, maritimes, aéroportuaires et de défense contre les eaux, de la recherche et innovation, du logement social, du tourisme, du secteur primaire et des établissements scolaires.
