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Suite à l’appel lancé samedi dernier par le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve, pour inciter les « Français patriotes » à rejoindre la réserve parlementaire, le Haut-commissaire de la République en Polynésie française a fait un état des effectifs mobilisables et ouvre le recrutement sur le Territoire.

Jusqu’en Polynésie française, l’attentat de Nice fait écho. Et malgré l’éloignement et la menace faible ou quasi-inexistante d’un attentat en Polynésie, le Haut-commissaire a tenu a rappeler aux force de l’ordre mobilisées depuis novembre 2015 qu’elles doivent continuer la surveillance des sites sensibles. Les citoyens polynésiens sont aussi mobilisés, d’une part, pour signaler tout comportement ou événement suspect qui pourrait être une atteinte à l’ordre public et surtout, à ceux qui le souhaitent, de rejoindre la réserve opérationnelle mobilisée depuis samedi soir par le ministre de l’Intérieur. Pour l’heure, la Polynésie française compte 191 volontaires dont 96 au sein de la gendarmerie nationale, « issus de la société civile ou d’anciens militaires qui signent un engagement à servir pour une durée de 1 à 5 ans« .

Il y a cependant un bon nombre de conditions pour intégrer la réserve opérationnelle: être français; avoir au moins 17 ans; être en règle avec ses obligations envers le service national ; ne pas avoir été condamné à une peine criminelle ou ayant entraîné la perte des droits civiques, l’interdiction d’exercer un emploi public et être apte médicalement. Davantage de renseignements utiles sont disponibles sur le site www.service-public.fr. Le site d’information Radio 1 Tahiti offre également tous les renseignements nécessaires pour s’y engager localement (armée de terre, marine nationale, armée de l’air et gendarmerie). A noter que l’île de La Réunion a répondu à l’appel le jour même de l’annonce de Bernard Cazeneuve.