L’Observatoire international des prisons (OIP) a saisi, ce mardi 18 février, le Tribunal administratif de Nouméa d’une requête en « référé liberté ». Il s’agit d’une procédure d’urgence pour ordonner des mesures permettant de préserver des droits, et notamment ceux des détenus, explique Caledonia.nc. Le Tribunal administratif de Nouméa sera amené à se prononcer sur les conditions de détention au Centre pénitentiaire de la capitale calédonienne.
En décembre dernier, un rapport de la Contrôleure générale des prisons, Adeline Hazan, soulignait des conditions de détention qui « continuent de porter gravement atteinte au respect de la dignité et des droits fondamentaux ». « Les conditions d’hébergement sont précaires, dégradées et insalubres », indiquait-elle encore. Un constat qui avait déjà été rapporté en 2011. En 2022, le Centre pénitentiaire de Nouméa devrait être soulagé de la surpopulation avec l’ouverture d’un nouveau centre de détention à Koné (Nord) de 120 places.
À Nouméa, les conditions de détention portent atteinte aux droits fondamentaux