Polynésie: Une Maison des sciences de l’homme du Pacifique en 2017, première en Outre-mer

Polynésie: Une Maison des sciences de l’homme du Pacifique en 2017, première en Outre-mer

©Tahiti-News

La rentrée solennelle de l’Université de la Polynésie française (UPF) a eu lieu ce jeudi. L’occasion pour le Président Eric Conte de présenter les grands projets de la rentrée, dont une Maison des sciences de l’homme du Pacifique, une première en Outre-mer.

Première pierre de ce grand projet, l’Université de la Polynésie française travaille en amont sur la création d’un consortium réunissant différents organismes de recherche et qui prévoit déjà la création d’une Maison des sciences de l’homme du Pacifique. Prévue pour janvier 2017, cette structure « apportera un soutien à nos équipes de recherches en sciences humaines », a souligné Eric Conte. Ce projet a également pour but de renforcer le rôle de l’UPF en matière de recherche et d’innovation. A l’horizon 2019-2020, un bâtiment devrait être érigé afin d’accueillir cette Maison des sciences de l’homme du Pacifique. Il sera financé dans le cadre du contrat de projets Etat-Pays (Gouvernement de la Polynésie française) et compléter par les fonds propres de l’UPF. « Le bâtiment hébergera l’ensemble des structure de recherche », a expliqué Eric Conte, avec de « meilleures conditions de travail. Les spécialistes seront rassemblés sur un même lieu. Cela permettra une meilleure dynamique », rappelant que « l’accès au réseau numérique haut débit est un enjeu crucial ».

©Archives / DR

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L’autre grand projet de l’UPF est la création d’une fondation universitaire avec des dispositifs fiscaux incitatifs pour les entreprises qui soutiendront les chercheurs. Concernant l’amélioration des conditions de travail des étudiants, Eric Conte souhaite la création d’un guichet unique pour les aides consacrées aux étudiants. Il a notamment pointé du doigt les lacunes en terme de logements des étudiants, « 150 demandes de logement n’ont pas reçu de réponses positives cette année », précise-t-il, mais aussi « la mauvaise desserte de notre université par les bus ». Cette rentrée solennelle avait une dimension toute particulière pour le Président de l’Université de la Polynésie française puisqu’il s’agit de sa dernière année de mandat.