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L’A400M déployé en mission en Polynésie dans le cadre de l’opération Résilience a rapatrié ce mercredi 20 résidents polynésiens bloqués en Nouvelle-Zélande, a annoncé le Haut-commissaire de la République.
« L’avion a atterri hier soir à 20h45 à l’aéroport de Tahiti, avec à son bord 20 résidents polynésiens, notamment des enfants et des personnes en évacuations sanitaires qui avaient terminé leurs soins et qui étaient restés bloqués en Nouvelle-Zélande, en raison de la crise sanitaire du covid-19 », a indiqué le Haut-commissaire de la République en Polynésie française, Dominique Sorain. « Ils avaient préalablement pris attache auprès de l’ambassade de France en Nouvelle-Zélande pour signaler leur souhait d’être rapatriés ».
Selon Dominique Sorain, « tous les passagers ont été testés avant le voyage » et « les résultats des dépistages sont tous négatifs ». « L’ensemble des passagers a été pris en charge à leur arrivée par les équipes de la direction de la santé, puis transféré dans un centre de confinement dédié avec un suivi sanitaire renforcé », assure-t-on encore.
Selon Radio 1 Tahiti, ce vol devait également permettre le rapatriement de résidents de l’Hexagone bloqués en Nouvelle-Zélande. Il était notamment question que ces derniers prennent le vol de continuité territoriale assuré par Air Tahiti Nui et prévu ce jeudi. Finalement, aucun d’entre eux n’a embarqué à bord de l’A400M. Un autre vol de ce type serait prévu vers Sydney, ajoutent nos confrères de Radio 1 Tahiti. Un vol « qui pourrait également porter secours aux résidents polynésiens et hexagonaux bloqués en Australie ».
Ce vol de rapatriement de Polynésiens bloqués en Nouvelle-Zélande pose encore la question des résidents polynésiens bloqués dans l’Hexagone et qui, depuis le début de la crise, alertent sur leur situation. Selon la députée de Polynésie Maina Sage, « la délégation (de la Polynésie à Paris, ndlr) a bien transmis vos inscriptions au gouvernement polynésien », a-t-elle adressé aux intéressés. « Il appartient désormais à l’État et au Pays de déterminer les listes qui doivent absolument être établies selon des règles objectives. (…) Ce sont bien vous, les touristes polynésiens bloqués depuis le premier jour qui doivent être prioritaires », a-t-elle poursuivi.