Le gouvernement a annoncé, le samedi 14 septembre dernier, les 152 premiers projets retenus dans le cadre de l’appel à projets « Fonds mobilités actives – Continuités cyclables ». Parmi eux, 8 projets Outre-mer, dont six à La Réunion, un en Guyane et un en Nouvelle-Calédonie.
« Les 152 dossiers lauréats, couvrant 111 territoires, bénéficieront d’une aide totale de 43,7 millions d’euros de subventions, pour la réalisation de projets d’aménagement cyclables variés et utiles, comme la création de passerelles, la réhabilitation de ponts ou de tunnels, la sécurisation des franchissements de carrefours complexes, etc », indique le site du Ministère de la Transition écologique et solidaire. « Une attention particulière a été apportée aux projets en outre-mer, aux projets qui visent à désenclaver des zones rurales isolées, ou qui cherchent à dynamiser par le développement des mobilités à vélo des villes ou des quartiers dévitalisés ».
Les projets réunionnais concernent la réalisation d’une passerelle reliant deux ZAC en création portée par la CIVIS, la sécurisation de la rue Double Dix à Sainte-Marie par la création d’un cheminement cyclable et piéton portée par la CINOR, la réalisation d’un giratoire sur la Commune de Saint-André portée par le Département, l’aménagement de la Voie Vélo Régionale entre Sainte-Marie et Sainte-Suzanne porté par la Région. La ville du Port a également porté deux projets : la requalification de l’avenue Raymond Mondon et sécurisation routière aux abords du collège Albius et lycée de Lepervanche ainsi que la requalification des voies et sécurisation routière aux abords du collège Titan de la commune du Port.
Pour la Nouvelle-Calédonie, le projet retenu est la création d’une passerelle reliant le quartier de Ouémo au Parc Urbain de Sainte Marie. Enfin en Guyane, c’est la ville de Kourou et son projet d’itinéraire cyclable qui a été retenue. Pour rappel, le Plan Vélo avait été présenté par le Premier ministre et l’ancien ministre de la Transition écologique et solidaire le 14 décembre dernier. « Il vise l’objectif de tripler la part modale du vélo dans les déplacements du quotidien d’ici 2024, en passant de 3 à 9 % » et prévoit « la mobilisation inédite de 350 M€ pour la création d’un « fonds mobilités actives » consacré au cofinancement par l’État, aux côtés des collectivités, d’infrastructures cyclables ».