© Twitter OMS Madagascar
Après une baisse du nombre de cas recensés ces dernières semaines, le Premier Ministre malgache a annoncé la fin de l’épidémie de peste pulmonaire dans les zones urbaines de Madagascar le 27 novembre.
Entre le 1er août et le 22 novembre, le Ministère malgache de la Santé Publique a notifié 2348 cas au total, dont 202 mortels. Olivier Mahafaly, le Premier Ministre malgache a précisé qu’il fallait « rester vigilants étant donné que la saison pesteuse continue jusqu’en avril 2018 ». Bien que la peste soit endémique à Madagascar, cette flambée est sans précédent en matière de vitesse de propagation et de portée. Elle a touché des zones où la peste n’est pas endémique, comme les villes densément peuplées. C’est le cas d’Antananarivo, où plus de 400 cas de peste pulmonaire ont été recensés.
Déclaration du Premier Ministre de #Madagascar sur le contrôle de la flambée épidémique de #peste pulmonaire urbaine. La vigilance reste nécessaire. pic.twitter.com/XrSQg6W78G
— charlottefaty ndiaye (@charlottefaty) 27 novembre 2017
Pour éviter une nouvelle épidémie, les autorités malgaches comptent mettre en place un plan de lutte contre la peste en collaboration avec l’Organisation mondiale de la santé. «Il est tragique qu’une maladie qui existe depuis le Moyen Âge et qui est facile à traiter puisse menacer un pays tout entier et tuer plus de 200 personnes. Le financement de la recherche, de la prévention et de la préparation concernant la peste est très insuffisant et, cette année, des milliers de personnes à Madagascar ont subi les conséquences de cette situation», a déclaré le Dr Peter Salama, Directeur exécutif du Programme de gestion des situations d’urgence de l’OMS. La riposte doit cependant être maintenue, a averti l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).
L’épidémie de #peste à #Madagascar recule mais la riposte doit continuer, selon l’OMS https://t.co/m0NHOxLoZM pic.twitter.com/oQlcXLioL0
— ONU Info (@ONUinfo) 27 novembre 2017