Avec 2100 visites depuis sa création il y a un an, la carte interactive et numérique cavad-nc, offrant la liste des lieux d’accueil et des acteurs venant en aide aux victimes de violence, est l’un des outils cartographiques du gouvernement local les plus consultés.
cavad-nc, pour cartographie d’aide aux victimes et d’accès au droit en Nouvelle-Calédonie, est un outil numérique permettant aux professionnels comme aux particuliers d’identifier en un clic les lieux d’accueil et d’écoute des victimes de violence. La carte recense et localise les lieux par des points géographiques précis. Une bulle d’information s’affiche alors, offrant à l’internaute contacts, horaires, référents, permanences, sites web, etc. Des renseignements utiles dans les domaines de l’accès au droit et l’aide aux victimes sur l’ensemble du territoire.
« Son ambition est d’améliorer l’orientation des victimes et des justiciables vers les ressources les plus proches, mais aussi de participer à une meilleure coordination entre les partenaires », résume Jean-Pierre Djaïwé, membre du gouvernement en charge du suivi du plan territorial de sécurité et de prévention de la délinquance (PTSPD) dans lequel s’inscrit cavad-nc. Élaboré avec l’appui technique du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, ce service, très simple d’utilisation, répertorie l’ensemble des membres du comité local d’aide aux victimes (CLAV) : forces de l’ordre, associations, dispositifs d’accès au droit commun et/ou coutumier, services des collectivités… Il s’est enrichi par l’ajout de nouvelles ressources (transports d’urgence, centres médico-sociaux, dispositifs d’aide psychologique, etc) mais aussi des fonctionnalités accessibles par smartphone. Sa mise à jour tend à intégrer à termes l’ensemble des partenaires œuvrant à l’aide aux victimes.
Depuis sa mise en ligne il y a un an, Cavad-nc a reçu 2100 visites dont près de 500 lors du confinement, soit dix fois plus qu’en période normale. Son développement fait partie des engagements pris lors du Grenelle contre les violences conjugales en novembre 2019 et constitue le complément interactif au site stop-violences-femmes.nc dont le lancement est prévu dans quelques mois.
Amélie Rigollet