Nouvelle-Calédonie : se reconstruire par la boxe pour les femmes victimes de violences

Nouvelle-Calédonie : se reconstruire par la boxe pour les femmes victimes de violences

© Capture d’écran Caledonia

Au centre d’hébergement et de réinsertion Les Manguiers, chaque mercredi après midi depuis un mois, une heure est réservée aux femmes du centre, en partenariat avec l’association calédonienne de boxe. Un exutoire aux aspects thérapeutiques et un moyen de retrouver la confiance en soi.

La complexe reconstruction des femmes victimes de violences. Un sujet de société souvent difficile à traiter, notamment en Nouvelle-Calédonie. C’est dans cette optique de soutien que le centre d’hébergement et de réinsertion « les Manguiers » créé en 2002 et accueillant aujourd’hui une centaine de personnes, a mis en place un partenariat avec L’Association Calédonienne de Boxe. L’objectif, aider à la reconstruction de ces femmes par la pratique du sport et ramener la confiance en soi.

Vous pouvez visionner ci-dessus le sujet de notre partenaire Caledonia

? La boxe comme thérapie. Chaque mercredi après-midi, les mamans du Centre d’Accueil Les Manguiers frappent dans un sac…

Publiée par Caledonia la télé qui nous rapproche sur Mercredi 22 juillet 2020

La parole leur revient

Au micro de notre partenaire de Caledonia.nc, Jeannette Wamalo indique :« Je suis mère célibataire, je vis au Manguiers depuis plus de deux ans. Ce qui est intéressant dans la boxe, c’est que ça permet d’extérioriser vachement d’émotions, et même le fait de se concentrer sur ce que le coach nous dit de faire, les mouvements, on fait abstraction du reste, des inquiétudes qu’on peut avoir. Je trouve que j’ai gagné en assurance, j’ai remarqué, dans ma relation avec les autres. Ca m’apporte beaucoup en fait ».

Aito Leoni, encadrant de l’atelier de boxe, livre son ressenti avec satisfaction : « L’atelier se passe très bien, elles arrivent à l’entraînement avec le sourire, c’est le moment pour elles de venir s’entraîner et se défouler. Plus les semaines passent, plus on voit une évolution. Ça fait qu’un mois, imaginez toute une année. On peut avoir quelque chose de bien à la fin de l’année ».

Par Damien Chaillot