Au SMA l’insertion des jeunes ultramarins passe aussi par une mobilité. 22% des jeunes insérés en 2018 ont choisi cette possibilité. Elle permet de poursuivre son projet d’insertion professionnelle dans l’Hexagone soit via l’alternance, soit via un cursus de formation continue, soit directement via un emploi. Cette mobilité peut-être prise en compte par différents opérateurs (LADOM, CNARM,…) et en partenariat également avec des organismes de formation et des entreprises.
Néanmoins, même si tout est réuni pour sécuriser cette mobilité, elle nécessite d’être préparée. Outremers360 vous fait découvrir le témoignage de six jeunes volontaires originaires des Antilles, de Guyane, de La Réunion toute la semaine. Avec leurs craintes, leurs espoirs et surtout avec la détermination d’avoir fait le bon choix pour eux !
Origine de la Nouvelle-Calédonie, Yaelle Ihily, engagée au RSMA de Koumac a également fait le choix de la mobilité comme ses camarades Sabine et Romain. Poussée par l’envie de «sortir du pays» et d’acquérir de nouvelles compétences, la jeune calédonienne de 20 ans fait le vœu de partir se former à Périgueux. « Faire la mobilité est une chance d’acquérir de nouveaux diplômes» souligne Yaelle Ihily. Elle avoue toutefois avoir eu une certaine appréhension de quitter sa famille et ses amis.