Mobilité au SMA (1/6): Sabine Ayaite de la Guyane: « Etre bien préparé physiquement et surtout mentalement »

Mobilité au SMA (1/6): Sabine Ayaite de la Guyane: « Etre bien préparé physiquement et surtout mentalement »

Au SMA, organisme reconnu dans l’insertion des jeunes ultramarins, cette dernière passe aussi par une mobilité. 22% des jeunes insérés en 2018 ont choisi cette possibilité. Elle permet de poursuivre son projet d’insertion professionnelle dans l’hexagone soit via l’alternance, soit via un cursus de formation continue, soit directement via un emploi. Cette mobilité peut-être prise en compte par différents opérateurs (LADOM, CNARM,…) et en partenariat également avec des organismes de formation et des entreprises.
Néanmoins, même si tout est réuni pour sécuriser cette mobilité, elle nécessite d’être préparée. Outremers360  vous fait découvrir le témoignage de six jeunes volontaires originaires des Antilles, de Guyane, de La Réunion toute la semaine. Avec leurs craintes, leurs espoirs et surtout avec la détermination d’avoir fait le bon choix pour eux !

Dans le premier numéro de cette série, découvrez le portrait de la jeune Sabine Ayaite, origine de la Guyane. Si dès le départ, la jeune Guyanaise affirme ne pas avoir eu de chance concernant son parcours scolaire en quittant le collège en classe de 3ème, Sabine est aujourd’hui une apprentie épanouie dans son centre de formation du SMA à Périgueux.

Le Service militaire adapté (SMA) est un dispositif militaire d’insertion socioprofessionnelle au profit des jeunes femmes (28% en 2017) et hommes de 18 à 25 ans éloignés de l’emploi et résidants dans les outre-mer. Il est implanté dans les départements d’outre-mer, en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française.
Sa mission prioritaire vise à développer l’employabilité de 6000 jeunes volontaires par an en leur faisant acquérir des compétences professionnelles, des compétences sociales et en leur offrant un accompagnement socio-éducatif complet, en régime d’internat. Ainsi, le SMA assure la délicate adéquation entre l’accomplissement personnel des jeunes volontaires et les besoins des entreprises d’outre-mer et de l’hexagone.