Illustration ©Ornella Lamberti / AFP
Le préfet de Mayotte, Frédéric Veau, a invité mardi les élus de l’île (parlementaires, conseillers départementaux, maires) et le procureur de la République à examiner les problèmes causés par la prolifération des habitations illégales.
Cette rencontre intervient après le décès d’une mère de famille et ses quatre enfants ensevelis sous une coulée de boue, la semaine dernière, dans leur case précaire en tôles -ou « banga »- dans la commune de Koungou (nord). Le communiqué publié à l’issue de la rencontre souligne « qu’il s’agissait de travailler à des solutions à la fois efficaces et pérennes face aux habitations construites dans l’illégalité et sur la façon de rendre plus efficaces les procédures de droit, ainsi que sur l’appui que l’État peut apporter aux maires ».
Les participants ont admis unanimement que « la procédure de mise à l’ abri d’urgence est appropriée à de telles situations. Aussi, la DEAL et les maires ont convenu d’échanger leurs informations sur les zones à risques pour définir des interventions », précise le communiqué publié par la préfecture. « Les maires peuvent faire jouer le système d’hébergement d’urgence qui compte 155 places et qui va se développer », précise encore la représentation du gouvernement à Mayotte.
Enfin, il a été annoncé aux maires que « lorsqu’un sinistre se produit, les fonds de secours d’extrême urgence du ministère des outre-mer peuvent être également sollicités par les communes pour la mise à l’abri et la couverture des besoins essentiels des personnes sinistrées ». La prochaine réunion sur ces sujets est programmée pour fin janvier et un comité de suivi sera mis en place à cette occasion.
Avec AFP.