©Albioma
Le producteur français d’électricité Albioma, surtout présent dans les Outre-mer, a indiqué vendredi avoir fait appel de l’annulation de l’autorisation d’exploiter une future centrale biomasse en Martinique, dont la construction se poursuit.
Dans un communiqué, le groupe rapporte que le tribunal administratif de Fort-de-France a annulé un arrêté l’autorisant à exploiter la future centrale d’électricité et de chaleur Galion 2, qui sera alimentée à la biomasse. « De façon à ne pas retarder la mise en service de ce projet, qui doit contribuer à renforcer, avec de l’énergie d’origine 100% renouvelable, le réseau électrique martiniquais tout en réduisant la pollution sur le site du Galion, Albioma annonce son intention de faire appel devant la Cour administrative d’appel de Bordeaux », précise le groupe.
Selon l’entreprise, le seul motif d’annulation retenu par le tribunal de Fort-de-France est « un vice de forme qui repose sur la prétendue insuffisante démonstration de la compatibilité du projet avec le Schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux (SDAGE) de la Martinique ». Cette décision ne concerne que l’arrêté d’autorisation d’exploiter, qui n’est nécessaire qu’à compter de la mise en oeuvre de l’exploitation à partir du deuxième trimestre 2017, précise le groupe, et ne porte donc pas sur le permis de construire, désormais définitif, ce qui permet la poursuite du chantier. La centrale Galion 2, première centrale de cogénération 100% biomasse de Martinique qui représente un investissement privé de 185 millions d’euros, doit fournir 15% de la consommation électrique totale de l’île et générer à terme plus de 250 emplois directs et indirects, selon le communiqué d’Albioma.
Avec AFP.