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C’était il y a cinq ans, jour pour jour. Au lendemain de l’attentat contre Charlie Hebdo mené par les frères Kouachy, et la veille de la prise d’otages à l’Hyper Casher de Vincennes par Amedy Coulibaly, celui-ci abattait de sang-froid, dans le dos, la policière municipale de Montrouge, Clarissa Jean-Philippe, originaire de Sainte-Marie en Martinique.
Alors qu’elle intervenait pour un simple accident de la route, au 95 avenue Pierre Brossolette, Clarissa Jean-Philippe a été victime du terrorisme en raison de son uniforme. Le 12 janvier 2015, elle devait recevoir son diplôme pour être titularisée, a notamment rappelé le maire de Montrouge Etienne Lengereau. « Honorer la mémoire de Clarissa, c’est rappeler le courage et le dévouement de l’ensemble des policiers municipaux et nationaux qui sont en première ligne pour assurer notre sécurité », a-t-il également déclaré.
« Comment oublier le visage de Clarissa Jean-Philippe ? Comment oublier (…) sa détermination sans faille, sa fierté de porter l’uniforme et son désir de servir ? » a poursuivi le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner. Depuis sa disparition le 8 janvier 2015, le nom de Clarissa Jean-Philippe a été donné à plusieurs lieu de la région parisienne : l’avenue de la Paix – Clarissa Jean-Philippe à Montrouge, l’allée Clarissa Jean-Philippe dans le 14ème arrondissement de Paris ou encore, le square Clarissa Jean-Philippe à Carrière-sous-Poissy, où la jeune femme de 26 ans résidait.
Le conseiller régional d´Île-de-France @PierreKanuty, originaire de #Martinique comme Clarissa Jean-Philippe, était présent à l’hommage rendu ce matin pour la policière municipale de Montrouge abattue lors des attentats de janvier 2015 pic.twitter.com/g0FB4KIdAc
— Outremers360 (@outremers360) January 8, 2020
