Les Outre-mer rendent un dernier hommage à Jacques Chirac

Les Outre-mer rendent un dernier hommage à Jacques Chirac

© Ministère des Outre-mer

Rassemblements, livres d’or, minutes de silence: les Outre-mer ont rendu hommage lundi à l’ancien président Jacques Chirac, salué comme un amoureux de ces territoires qu’il a foulés pendant sa longue carrière politique.

A Mayotte, où Jacques Chirac a été le premier Premier ministre, puis le premier président français à se rendre, quelque 150 personnes se sont rassemblées place de la République à Mamoudzou, à l’appel du député LR Mansour Kamardine, qui a souligné les efforts de l’ancien président de droite « pour que Mayotte devienne région ultrapériphérique de l’Europe ».
Pour l’ancien vice-président du conseil général Martial Henry, Jacques Chirac était « un président humaniste qui a oeuvré pour le maintien de Mayotte dans la France ».

A La Réunion, une centaine de personnes, essentiellement des élus, se sont rassemblées au jardin de l’État à Saint-Denis. « Merci mon cher président, mon cher Jacques, de nous avoir aimés autant que tu nous a aimés », a déclaré Jean-Paul Virapoulé, maire de Saint-André et proche de l’ancien président, en larmes, en rendant hommage à celui « qui savait taper du poing sur la table en faveur des ultra-marins ».
Une cérémonie religieuse était également prévue en fin de journée à la cathédrale de Saint-Denis.

Au ministère des Outre-mer, où s’est tenue une minute de silence, la ministre Annick Girardin a salué « un ami des Outre-mer », qui « percevait finement les défis » que ces territoires « devaient affronter ».

En Nouvelle-Calédonie, un livre de condoléances a été ouvert à destination du public qui a remercié l’ancien président, venu six fois en Nouvelle-Calédonie, « pour (sa) disponibilité envers la Nouvelle-Calédonie, où (il a) incarné la France à une époque où (nous) en avions besoin ».

A Wallis et Futuna, une minute de silence, en hommage à celui qui fut le premier Premier ministre à se rendre en 1986 dans ces îles du Pacifique Sud, s’est tenue au « fale de la République » (case traditionnelle, ndlr).

Une minute de silence a eu lieu également dans les préfectures de Guyane, Guadeloupe et Martinique.