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Dans une lettre adressée au Ministre de l’Intérieur Christophe Castaner, le sénateur de la Guyane appelle à la naturalisation des premiers Hmongs de Guyane.
Arrivés en 1977 en Guyane pour fuir le régime communiste du Laos comme réfugiés politiques, certains Hmongs de Guyane ne sont pas toujours pas naturalisés après plus de 40 ans de résidence en Guyane. « Nombreux sont ceux qui n’ont toujours pas obtenu la naturalisation, en dépit de demandes répétées ; la préfecture estimant le plus souvent que les conditions relatives à la connaissance de la langue française étaient insuffisamment remplies».Son collègue, le député Lénaick Adam s’est aussi engagé à défendre le cas des Hmongs non-naturalisés en Guyane. «L’argument de la langue française ne doit pas être ni automatique, ni mécanique. Il faut avoir des considérations tant au niveau de l’histoire qu’au niveau des différents situations».
Une situation «déchirante» pour le parlementaire au regard des efforts d’intégration de la communauté au sein de la population guyanaise. « Modèle d’intégration, ils ont, par leur culture et leur savoir-faire, contribué à l’essor du maraîchage, de l’élevage, du tourisme et de la filière bois. Si bien que le marché de la commune de Cacao, où prospère la communauté hmong, est devenu au fil des années un lieu incontournable de la culture guyanaise» souligne Antoine Karam qui appelle «à mieux prendre prendre en compte cet aspect dans l’évaluation des demandes de naturalisation».