C’était une audience très attendue mais en raison d’un vice de procédure, le parquet a décidé de renvoyer l’affaire au vendredi 14 octobre prochain.
Lors de l’examen de cette affaire, le président de la cour d’assises a soulevé un vice de procédure. Le motif: les deux accusés retenus au Brésil n’avaient pas été convoqués régulièrement par le parquet général devant la cour d’assises. Pour rappel, quatre hommes sont soupçonnés d’avoir tué deux militaires français l’adjudant Stéphane Moralia, 28 ans, et le caporal-chef SébastienPissot, 33 ans, lors d’une opération de l’armée et de la gendarmerie contre les chantiers aurifères illégaux en Guyane. Mais seuls d’entre eux sont présents depuis lundi devant les juges. Les deux autres, dont le chef présumé du gang qui avait ouvert le feu avec des armes de guerre sur les militaires, restent détenus au Brésil, où ils ont été condamnés à la perpétuité pour d’autres faits, ce pays n’extradant pas ses ressortissants. Florence Pissot, veuve de Sébastien Pissot, présente aux assises en compagnie des parents de son mari, a indiqué à l’AFP que la famille avait fait le voyage en Martinique en espérant avoir des réponses de ceux qui ont tué leur mari et fils.
Avec AFP