Le CHU en Guadeloupe partiellement délocalisé après des malaises

Le CHU en Guadeloupe partiellement délocalisé après des malaises

Le CHU de Guadeloupe, situé à Pointe-à-Pitre, a annoncé jeudi une « délocalisation partielle » à la suite de « malaises » de membres du personnel, trois mois après l’incendie qui avait détruit une partie de l’établissement hospitalier en novembre.

Quelques jours après la réouverture partielle de la tour sud, en janvier, plusieurs membres du personnel s’étaient plaints de « malaises » et inquiétés de la « qualité de l’air ». Après de multiples investigations, n’ayant relevé aucune anomalie, la direction
indique privilégier une « délocalisation partielle en interne, par le biais d’opérations tiroirs entre services » à une « délocalisation en externe ». Il s’agit, selon le communiqué, « de maintenir une offre sanitaire répondant aux besoins de santé de la population » et d’imposer « des contraintes moins lourdes pour le personnel ».

Cette décision devrait être de nouveau présentée au CHSCT avant sa mise en oeuvre. Des membres du personnel s’étaient mobilisés en « un collectif de défense », courant février. Depuis ces malaises, des « mesures préventives telles que l’arrêt de la climatisation centrale, le confinement professionnel des lieux exposés, la décontamination des locaux » ont été mises en place.

Un mégot de cigarette semble être à l’origine de l’incendie

Cette délocalisation intervient alors que les premières conclusions de l’enquête sur les origines du l’incendie du centre hospitalier ont été rendues par le procureur de la République en Guadeloupe.
Selon les experts, un mégot de cigarette serait la cause du déclenchement de l’incendie qui a provoqué l’évacuation de plus de 1000 personnes le 28 novembre dernier.

Avec AFP