La Réunion: Le personnel du CHU en grève

La Réunion: Le personnel du CHU en grève

©Clicanoo

Depuis le vendredi 7 octobre, le personnel du Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Bellepierre à Saint-Denis de La Réunion est en grève. Le mouvement provoque des embouteillages conséquents dû à des barrages filtrants dressés par les grévistes. Une opération escargot a également été programmée.

Depuis vendredi dernier, les personnels des CHU du Nord et du Sud sont en grève. L’intersyndicale CFTC et FO Unsa santé protestent contre « la diminution des moyens humains et financiers ». Hier, le personnel hospitalier a obtenu l’engagement d’intégrer 176 contractuels avant le 31 décembre prochain. Néanmoins, le mouvement social se poursuit dans le but de obtenir une enveloppe à hauteur de 20 millions d’euros pour combler le déficit des hôpitaux. « Il est urgent que le Gouvernement, l’IGAS et la direction générale du CHU de La Réunion entendent les inquiétudes et la souffrance du personnel » a souligné l’Intersyndicale. Il poursuit, « le CHU de La Réunion est à l’arrêt. La vie de l’établissement est au ralenti avec des menaces permanentes sur les emplois et sur le budget ». Ce mardi matin, les barrages filtrants et l’opération escargot programmée par les grévistes ont provoqué de nombreux embouteillages aux abords du CHU de Bellepierre.

Le mouvement social a provoqué pas mal d'embouteillage aux abords du CHU de Bellepierre ©Antenne Réunion

Le mouvement social a provoqué pas mal d’embouteillage aux abords du CHU de Bellepierre ©Antenne Réunion

Les revendications du personnel hospitalier en grève:

– L’accompagnement financier de l’Etat prévu depuis la création du CHU de La Réunion

– Le remplacement des départs en retraite,

– Le renouvellement des contrats de remplacement,

– Le remplacement des CMO, CLM, CLD et congés de maternité,

– Le respect du planning,

– Le respect du projet social 2016-2018

– La stagiarisation des contractuels ayant atteint 2 ans d’ancienneté au 1er juillet 2015,

– La situation des contrats aidés,

– La situation des agents en formation de plus de 52 jours,

– L’effectif nécessaire et suffisant pour la continuation des soins,

– L’harmonisation des pratiques RH entre le site Nord et le site Sud,

– L’accompagnement financier prévu par la la « Loi Sauvadet »

– Un accompagnement des agents en situation de handicap