La communauté tamoule perpétue ses rites ancestraux : Le Taï Poussam Cavadee à la Réunion (2/2)

La communauté tamoule perpétue ses rites ancestraux : Le Taï Poussam Cavadee à la Réunion (2/2)

À partir du 15 janvier, la communauté tamoule de l’île de la Réunion célèbre le Taï Poussam Cavadee. Outremers 360 vous propose d’en savoir plus avec ce deuxième rite perpétuée par la communauté tamoule.

Après l’explication sur le marche du feu effectué par la communauté tamoule, focus sur un autre rite  ancestral.Comme chaque année, dix jours durant la pleine lune du mois de Thai, où apparaît l’étoile (poussam) de fin janvier à début février est célébré par la communauté tamoule de l’île de la Réunion, le « Tai Poussam Cavadee », en l’honneur du deuxième fils de Shiva, le dieu Mourouga, dieu de la jeunesse et de la beauté. Cette année, cette célébration se tient à partir du vendredi 15 janvier et durera jusqu’au dimanche 24 janvier. Le Tai Poussam Cavadee, plus connu sous le générique de la « fête de 10 jours », est fêté dans les temples Siva Soupramanien de Saint André dans l’Est de l’île et Siva Chanmouga Naada de Saint Louis dans le Sud de la Réunion.

Neuf comités de fête regroupant des fidèles accueillent tous les Réunionnais de confessions tamoules et organisent tous les jours, les rituels en l’honneur de la divinité dans le koylou (temple) avec des temps forts. A Saint André, elles débutent à 5h avec l’abishegam (bain rituel des divinités), 10h 30 avec les cérémonies dans les temples Karli et Navagraha, à 14h30 avec le yagassalai poudjai (prières et rituel du feu) pour se clôturer par le repas partage solidaire végétalien ouvert à tous les réunionnais, dans le réfectoire du temple. Le 10ème jour, une procession réunit des milliers de pénitents et de fidèles qui portent pour certains le cavadee (arche de bambou fleuri), pour d’autres, les simbous (pot de cuivre) de lait, de miel, de cendres… divers éléments symbolique qui seront versés à l’arrivée sur la divinité en signe de dévotion ou de remerciement. Des milliers de fidèles et familles les accompagnent ou tirent le tél (char de la divinité).

Par Lynda Savaranin