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L’idée a été adoptée ce samedi en Nouvelle-Calédonie, lors d’une journée dédiée aux Droits des Femmes au Centre culturel Jean-Marie Tjibaou, par des associations de Maré, Lifou, Ponérihouen et de l’île des Pins.
Ces associations étaient réunies autour du membre du gouvernement en charge de la condition féminine Valentine Eurisouké et du président du Sénat coutumier Hippolyte Sinewami Htamumu.
Cette charte devrait être soumise aux institutions, notamment sur les sujets tels que l’équité salariale et pourrait être adoptée en octobre prochain, à l’occasion de la Journée internationale de la Femme rurale, rapporte Nouvelle-Calédonie la 1ère. Outre l’équité salariale, ce document s’attaquera également au manque de représentation des femmes dans les institutions publiques et coutumières, à l’éducation dès le plus jeune âge, aux stéréotypes sexistes ou encore aux violences conjugales, ajoute Les Nouvelles Calédoniennes.
En Nouvelle-Calédonie, les femmes représentent 40% des postes de cadre, alors qu’elles y sont davantage au chômage que les hommes : 15,6% contre 13,7%. Dans le volet des violences conjugales, celles-ci ont dramatiquement augmenté de 75% en zone urbaine et de 43% dans le reste de l’archipel, en l’espace de cinq ans.