Guyane : Le virus Oropouche fait son apparition en Guyane, 37 personnes touchées à Saul

Guyane : Le virus Oropouche fait son apparition en Guyane, 37 personnes touchées à Saul

Depuis le 11 août, 37 cas cliniquement évocateurs (dont 7 cas confirmés sur 9 testés) de virus Oropouche ont été détectés dans la commune de Saül, il s’agit d’une première émergence du virus Oropouche en Guyane. Sur le terrain, l’ARS de Guyane et la CTG sont mobilisés pour réguler l’émergence d’une nouvelle épidémie sur le territoire, en plus de la Covid-19.

Après la dengue, le chikungunya, le zika, voici l’oropouche. Virus de la même famille des arboviroses, il a été découvert en 1955 sur l’île de Trinidad-et-Tobago et sévit particulièrement dans les pays d’Amérique latine ou sud-américains tels que le Pérou, le Brésil, l’Argentine ou encore le Panama. C’est la première fois que des cas sont détectés en Guyane. Dans la commune de Saül où 37 cas ont été identifiés, « le pic des cas semble avoir été atteint mi-septembre» précise l’ARS Guyane.

Transmise par des moucherons ou des moustiques, ce virus provoque des symptômes ressemblant à ceux de la dengue après une période d’incubation de 4 à 8 jours (pouvant aller de 3 à 12 jours). Les symptômes sont: fièvre, maux de tête, courbatures, douleurs articulaires et des vomissements.

L’ARS ainsi que la CTG appellent la population à procédér à l’élimination des gîtes larvaires (sites de ponte) à proximité des habitations humaines pour éviter la propagation. Comme pour la dengue, les mesures de prévention passent par « éliminer les endroits où l’eau peut stagner (petits détritus, encombrants, déchets), se protéger individuellement contre les piqûres de moustiques et de moucherons pour éviter la transmission du virus, (dormir sous des moustiquaires fines pour se protéger du moucheron de petite taille, porter des vêtements longs et couvrants, se servir de répulsif). L’ ARS souligne qu’en cas de forte fièvre, d’éviter la prise d’aspirine et d’anti-inflammatoires, consulter un médecin».