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Le Centre d’imagerie moléculaire du CHU de Guadeloupe dispose désormais d’une nouvelle technique de traçage du cancer de la prostate. Le TEP-choline permettra notamment aux patients d’éviter les voyages couteux dans l’Hexagone pour les examens.
Autorisé depuis février et initialement prévu pour entrer en service en avril, la crise du covid a eu pour conséquence de retarder la mise en place des examens du cancer de la prostate par TEP-choline. Mais le dispositif est désormais opérationnel et représente une vraie avancée pour le Centre d’imagerie moléculaire du CHU de Guadeloupe.
« C’est un outil qu’on utilise dans le bilan des patients qui ont un cancer de la prostate déjà traité localement, soit par la chirurgie ou la radiothérapie, et qui sont en situation de rechute ou de récidive de la maladie », explique le Pr Laurent Brureau, médecin urologue au CHU de Guadeloupe, interrogé par Guadeloupe La 1ère. « Cela nous permet d’avoir un bilan général du patient (…) et proposer un traitement adapté ». La Guadeloupe compterait en moyenne 1 000 cas du cancer de la prostate par an.
