Guadeloupe. Le syndicat UGTG veut tester ou placer en quarantaine l’équipage du Dixmude

Guadeloupe. Le syndicat UGTG veut tester ou placer en quarantaine l’équipage du Dixmude

Craignant que l’équipage du porte-hélicoptères destiné à apporter du matériel sanitaire ne soit porteur du nouveau coronavirus, un syndicat guadeloupéen demande que des tests de dépistage soient effectués ou d’effectuer une mise en quarantaine.

Le syndicat UGTG, très actif en Guadeloupe, a demandé aux autorités de faire passer des tests de dépistage du nouveau coronavirus aux membres d’équipage du Dixmude, le porte-hélicoptères qui doit amener du matériel sanitaire sur la zone Antilles, ou de les placer en quarantaine sur le navire.

Dans un courrier du 14 avril, le syndicat, emmené par Elie Domota, invoque les mesures « en vigueur » sur le territoire guadeloupéen : dès ce jeudi, tout nouvel arrivant sera confiné 14 jours dans un lieu réquisitionné, pour effectuer une quarantaine stricte, selon de nouvelles consignes du gouvernement.

L’UGTG met en avant les « récentes découvertes de cas de Covid-19 sur le Charles-de-Gaulle » qui doit, selon le syndicat « conduire à la plus grande prudence ».

Le porte-hélicoptères Dixmude est parti de Toulon le 3 avril et a été annoncé dans les eaux antillaises en fin de semaine. Il amène un soutien logistique et du matériel sanitaire pour lutter contre l’épidémie de Covid-19 pour les Antilles et la Guyane.

Le Dixmude va notamment y apporter plus d’un million de masques chirurgicaux, plus de 170 000 masques FFP2 et plusieurs centaines de litres de gel hydroalcoolique.

Il doit notamment s’arrêter à Saint-Martin, à Pointe-à-Pitre et à Fort-de-France. Une fois à Fort-de-France, il transférera du matériel vers le Dumont D’Urville (un bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer – BSAOM), qui se chargera de le convoyer en Guyane, a indiqué mardi la ministre des Outre-mer Annick Girardin.

Avec AFP