Essais nucléaires en Polynésie : Les études pour la création de l’Institut d’archives lancées

Essais nucléaires en Polynésie : Les études pour la création de l’Institut d’archives lancées

©Haut-commissariat de la République en Polynésie

Mis en place par la ministre des Outre-mer en janvier dernier, lors de son déplacement officiel en Polynésie, le comité de projet pour la création de l’Institut d’archives, d’informations et de documentation sur les expérimentations nucléaires en Polynésie s’est de réuni vendredi 20 juillet pour valider le contenu scientifique de l’Institut et lancer les études de faisabilité, rapporte Radio 1 Tahiti. La version définitive de l’Institut devrait être choisie au premier semestre 2019. 

Composé des représentants de l’État, de la Collectivité et des associations de défenses des victimes du nucléaire, le comité de projet s’est réuni vendredi après-midi et a validé le contenu de l’Institut d’archives, d’informations et de documentation sur les essais nucléaires en Polynésie, un nom qui devrait, à terme, être simplifié. Le comité de projet s’était déjà réuni une dizaine de fois pour « déterminer le programme, le fond documentaire et répartir les espaces » : une zone d’exposition permanente, une zone d’exposition temporaire, une médiathèque, un espace dédié à la création, un espace pédagogique, une salle de conférence et un jardin. « Un programme qui tourne autour de trois verbes : expliquer, rassembler et transmettre » a indiqué le Haut-commissaire de la République en Polynésie, René Bidal.

Annoncé par François Hollande en février 2016 et repris par Emmanuel Macron, l’Institut prendra place à Papeete, sur les anciens sites de l’hôtel de la Marine et de la villa Comar. Des sites qui vont faire l’objet de diagnostics pour décider de leur destruction ou de leur reconstruction, précise Radio 1 Tahiti. Outre le lancement des études de faisabilités, le comité de projet a aussi acté la préparation du programme technique. Concernant ces études de faisabilités, elles seront financées par l’État. L’Institut sera quant à lui financé par l’État et la Collectivité. Jusqu’ici, le principal frein à l’avancée de cet Institut était le refus du Ministère des Armées de rétrocéder le terrain désigné.