Diminution « limitée » de l’épidémie de dengue à La Réunion

Diminution « limitée » de l’épidémie de dengue à La Réunion

Depuis quelques semaines, une tendance à la diminution du nombre de cas de dengue est observée à La Réunion, mais elle reste limitée avec toujours environ 1 000 cas signalés par semaine, a fait savoir la préfecture de l’île. 

Toutes les communes de l’île restent concernées par la circulation du virus. Bien que la majorité des cas se situe dans le sud, en particulier à Saint-Pierre, l’épidémie poursuit sa progression vers l’ouest, notamment à Saint-Paul et au Port. Par ailleurs, de nombreux cas de dengue secondaire (personnes contractant la dengue une seconde fois) continuent d’être recensés, dont une part importante dans l’ouest.

« En ce début d’hiver austral, la mobilisation de l’ensemble des acteurs (autorités sanitaires, communes et intercommunalités, population) doit se poursuivre pour freiner autant que possible la circulation de la dengue. La préfecture et l’ARS rappellent à la population l’importance des mesures de prévention, primordiales pour freiner l’épidémie de dengue sur le territoire : consulter rapidement un médecin en cas de symptômes, se protéger des piqûres de moustiques et continuer à se protéger même malade pour protéger ses proches, et éliminer les gîtes larvaires tout autour de son domicile », a indiqué la préfecture.

À La Réunion, plus de 11 000 cas autochtones ont été confirmés à La Réunion. L’île recense également 429 hospitalisations, 1 328 passages aux urgences et 9 décès. « Afin de limiter la propagation du virus, les équipes de lutte anti-vectorielle de l’ARS et du SDIS poursuivent les opérations de démoustication jour et nuit, en intégrant les mesures barrières contre la diffusion du COVID. Ces traitements sont indispensables pour lutter contre l’épidémie et doivent être accompagnés par la mobilisation active des Réunionnais au quotidien pour être pleinement efficaces ».

Malgré l’arrivée de l’hiver austral, « il faut continuer la lutte contre le moustique vecteur de la dengue », insiste la préfecture. « En hiver, le moustique est moins présent du fait du rafraîchissement des températures. Pour autant, des populations de moustiques persistent en raison des pluies encore présentes, et participent à la diffusion du virus de la dengue. C’est donc dès maintenant et durant l’hiver austral qu’il faut tous agir contre les moustiques ».

La préfecture appelle à se protéger des piqûres de moustiques, à détruire les gîtes larvaires et à consulter un médecin en cas d’apparition des symptômes : fièvre éventuellement associée à des maux de tête, douleurs musculaires/articulaires, nausées, vomissements ou fatigue.