© Préfecture de la Réunion
Lors d’une conférence de presse, le Préfet de la Réunion Amaury de Saint-Quentin a annoncé le déclenchement du niveau 3 du plan ORSEC de lutte contre la dengue. La Réunion est actuellement entrée en phase d’épidémie de faible d’intensité.
Selon le dernier point épidémiologique fourni par l’ARS Océan indien, 154 cas de dengue ont été confirmés au cours de la semaine précédente. Une circulation qui porte ainsi à 588 le nombre total de cas autochtones signalés depuis le début de l’année.
Ce 27 mars 2018, le préfet de La Réunion, en concertation avec le directeur général de l’ARS océan Indien (ARS Oi) a décidé d’activer le niveau 3 du plan ORSEC de lutte contre les arboviroses, qui consiste à renforcer les actions avec l’ensemble des acteurs et notamment dans les zones de circulation. « Nous devons coordonner les actions avec les sous-préfectures afin de limiter l’ampleur du phénomène, notamment sur les zones persistantes. La puissance publique se mobilise. C’est une démarche d’équipe et il faut que tous les maillons de la chaîne prêtent main forte, que tous les réunionnais soient au rendez-vous » a déclaré le Préfet qui rappelle qu’il ne « s’agit pas là d’une simple grippe. »
#Dengue Amaury de Saint-Quentin, préfet de #laReunion,
active le niveau 3 "épidémie de faible intensité" du dispositif ORSEC. Luttons collectivement pour éviter la diffusion à l’ensemble de l’île.
En savoir + sur le renforcement de la mobilisation > https://t.co/1rL2WYX1Ke pic.twitter.com/smOgIgXW9J— Préfet de La Réunion (@Prefet974) 27 mars 2018
Pour éviter une diffusion du virus à l’ensemble de l’île, 29 agents supplémentaires de lutte anti-vectorielle seront déployés sur le terrain ainsi que 40 pompiers volontaires en appui aux opérations de désinsectisation sur le secteur Ouest.
Le préfet a décidé exceptionnellement, de constituer une enveloppe de 400 parcours emploi compétences (PEC) pour remplacer les contrats aidés arrivant à échéance. Ils bénéficieront d’une aide complémentaire de l’ARS OI, et d’un renforcement du financement Etat, portant le taux de prise en charge à 70% pour diminuer le reste à charge des communes.
"Le préfet déclare l'épidémie : c'est le dernier maillon de la chaîne. Le premier maillon, c'est le Réunionnais avec l'élimination individuelle de gîtes larvaires" @Prefet974 pic.twitter.com/uNar0MaPtI
— Maëva Pausé (@maepause) 27 mars 2018