Cyclotron de Guadeloupe : Le Sénateur Victorin Lurel s’insurge contre la possible suppression du second Tep-scan, l’ARS répond

Cyclotron de Guadeloupe : Le Sénateur Victorin Lurel s’insurge contre la possible suppression du second Tep-scan, l’ARS répond

Dans un communiqué, le Sénateur de la Guadeloupe Victorin Lurel a dénoncé « la duplicité» de l’ARS qui a supprimé selon lui le 2ème Tep-scan initialement prévue dans le projet régional de santé 2018-2023. L’ARS de la Guadeloupe, en réponse, s’est défendue d’avoir pris une décision de manière unilatérale. 

La découverte de la possible suppression du second tepscan du Plan regional de santé 2018-2023 de l’ARS Guadeloupe a « stupéfait» le sénateur guadeloupéen. Selon Victorin Lurel, cette suppression « met sérieusement en cause le développement du cyclotron de Guadeloupe» et « devait bénéficier à l’enseignement et à la recherche». Aujourd’hui, je dénonce la duplicité de l’ARS qui, par une modification subreptice du PRS, impose la suppression d’une caméra initialement prévue qui devait bénéficier à l’enseignement et à la recherche.

Après trois ans de mobilisation, le centre d’imagerie moléculaire de la Guadeloupe (CIMGUA) a été inauguré en novembre 2018. Equipé d’un cyclotron et d’un premier Tepscan, le CIMGUA a pour ambitiion d’accueillir 1800 patients par an. Mais confronté à la crise sanitaire, une subvention a été accordée au Centre d’Imagerie Moléculaire de la Guadeloupe (CIMGUA), afin de faire face à des difficultés de trésorerie dues au manque de fréquentation. Pour maintenir cet équipement médical « innovant et performant technologique », Victorin Lurel appelle à « un sursaut des élus pour refuser ce kouyonnaj en règle ourdi par l’Etat et exiger le financement par l’Etat du second Tepscan conformément aux engagements pris».

Dans un communiqué publié ce 15 octobre, l’ARS de la Guadeloupe a souligné « des inexactitudes» de la part du sénateur guadeloupéen. L’autorité sanitaire précise la décision de ne pas implanter un second tepscan « pour le moment » a été prise en concertation avec les élus locaux. « La décision administrative d’autoriser l’implantation pour le moment d’un seul tep-scan sur le territoire n’a aucunement  été prise de manière unilatérale». De plus, l’ARS de Guadeloupe précise que l’implantation d’un second tep-scan reste toujours d’actualité si « le besoin est avéré». « Cette décision temporaire est motivée par deux objectifs : la sous-utilisation du tep-scan en place et la volonté de se concentrer dans l’immédiat sur la mise à disposition de scanners classiques à proximité. Le projet régional de santé permet l’ouverture d’une implantation d’un deuxième tep-scan, cela reste toujours possible d’ici 2023 si le besoin est avéré».