Portée par le succès de la première édition de « Figures de Femmes d’Outre-mer, l’association Couleurs Karayb revient avec l’évènement «Figures de Femmes Totem des Outre-mer » qui se déroulera du 8 au 12 mars prochains au Musée de l’Homme à Paris.
En mars prochain, les figures féminines ultramarines seront de nouveau mises à l’honneur. « Nous sommes dans l’ acte 2 de notre évènement précédent, « Figures de Femmes des Outre-mer », nous avons voulu monter en gamme et approfondir la démarche de mettre en avant des figures féminines emblématiques. Aujourd’hui, les questions d’actualités montrent à quel point nous avons besoin surtout d’inscrire notre histoire de manière emblématique », souligne Chantal Clem, à l’origine de ce projet. « Nous avons travaillé de manière intense avec Simone Schwarz-Bart pour pouvoir installer de manière extrêmement forte le patrimoine ultramarin dans tout ce qu’il a de rayonnant et d’excellent. Il s’agit de valoriser cette belle histoire et glorieuse des Outre-mer, et montrer combien ce patrimoine contribue à enrichir et à nourrir l’excellence culturelle française ». Par cet évènement, Chantal Clem entend également combler les lacunes et sensibiliser le public et les politiques sur le manque de représentativité du patrimoine ultramarin sur la scène nationale.
Cet évènement s’articule autour de trois pans. Ainsi, le public pourra apprécier du 8 au 12 mars, une exposition au Musée de l’Homme et découvrir également le premier salon littéraire et scientifique de la Caraïbe, autour de Simone Schwarz-Bart et notamment la présence d’auteures américaines, le 10 mars.
Le 21 mars, un spectacle rassemblant des têtes d’affiches bien connues de la culture ultramarine comme Jocelyne Béroard (Martinique), Firmine Richard, Tanya Saint-Val (Guadeloupe),Tyssia (Nouvelle-Calédonie), Sylviane Cedia (Guyane), Christine Salem (La Réunion) entre autres sera organisé au Grand Rex de Paris. « Avec cette édition, nous avons voulu aussi que tous les territoires ultramarins soient représentés avec leurs icônes exceptionnelles. D’ailleurs, elles n’ont pas hésité dès le début à s’engager et s’impliquer pleinement dans ce projet ».