Six ans après le dépôt du dossier auprès du Ministère de la Culture, la yole de la Martinique a été inscrite au patrimoine culturel immatériel de la France le 12 janvier dernier.
A l’initiative d’Edouard Tinaugus, un martiniquais passionné de yole, le savoir-faire de la yole de Martinique figure depuis trois semaines dans l’inventaire du patrimoine culturel immatériel, au même titre que la porcelaine de Limoges ou la vannerie de Bretagne. « Ce n’est pas seulement la yole qui est reconnue, on reconnait le savoir-faire des charpentiers de la Martinique, mais aussi la pratique de navigation de la yole par les marins-pêcheurs » ajoute Edouard Tinaugus, interrogé par Martinique 1ère. Une consécration qui marque sans doute les premières démarches pour une autre reconnaissance : l’inscription de la Yole de la Martinique au patrimoine immatériel de l’Unesco. L’inscription sur l’inventaire du patrimoine culturel immatériel en France est en effet obligatoire pour présenter une dossier de candidature sur l’une ou l’autre liste du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO. En 2011, le député et ancien président du Conseil Régional de la Martinique avait fait cette proposition.