©Présidence de la Polynésie
596 cas de coronavirus ont été détectés depuis le 15 juillet en Polynésie, date de la reprise des vols internationaux sans quatorzaine à l’arrivée. Si le virus circule toujours, il n’y a plus d’explosion des nouveaux cas comme au début du mois d’août.
Sur ces 596 cas, 314 sont toujours actifs, dix sont hospitalisés dont deux en réanimation et la moyenne d’âge des contaminés s’élève à 36 ans. Une donnée qui explique probablement que peu de patients ont développé des symptômes graves et qu’aucun décès n’est, pour l’heure, à déplorer en Polynésie.
Selon le ministre de la Santé en Polynésie Jacques Reynal, il s’agit d’une épidémie à « bas bruit » mais qui ne doit pas faire oublier le risque, rapporte Radio 1 Tahiti. « Le risque c’est qu’il y ait un relâchement, et donc un emballement des cas, qui pourrait rapidement saturer nos structures de santé », rappelle le ministre. « C’est ce qu’on a observé dans d’autres pays et heureusement, ici, on en est loin. Et c’est ce qu’on veut éviter à tout prix ».
Pour l’heure, les autorités sanitaires, si elles se veulent rassurantes, ne nourrissent pas « l’illusion de pouvoir stopper complètement l’épidémie ». Le but est donc de ralentir celle-ci et surtout, protéger les « porteurs de carnet rouge », en d’autres termes, les personnes à risque. Jacques Reynal prévient également, la Polynésie « frise le stade 4 » de l’épidémie : un stade qui aura pour conséquence la mise en place des mesures « restrictives de libertés » comme un confinement ciblé.