Covid-19 : Laboratoires débordés et retards des tests PCR, Stéphane Claireaux, député de Saint-Pierre-et-Miquelon, sollicite les ministres de la Santé et des Outre-mer

Covid-19 : Laboratoires débordés et retards des tests PCR, Stéphane Claireaux, député de Saint-Pierre-et-Miquelon, sollicite les ministres de la Santé et des Outre-mer

Stéphane Claireaux, député de la Collectivité Territoriale de Saint-Pierre-et-Miquelon, a interpellé les ministres de la Santé et des Outre-mer par une lettre publique ce lundi 7 septembre. En cause, l’accumulation des retards de livraison des résultats des tests PCR impactant fortement le trafic de passager vers les territoires ultramarins.

La très forte augmentation des tests de dépistage du Covid-19 a surchargé les laboratoires de l’hexagone, qui peinent à suivre le rythme et à livrer les résultats dans le délai des 72h prévu par la loi. En résulte une problématique qui impacte particulièrement les Outre-mer, puisque certains voyageurs se voient refuser l’embarquement, ne pouvant présenter patte blanche à la date de leur départ.

À cela s’ajoute le problème de la saturation des vols. Le nombre de trajets étant fortement limités, certaines destinations ne sont pas accessibles avant plusieurs semaines, notamment la Nouvelle-Calédonie et Saint-Pierre-et-Miquelon.

Au vu de l’impact majeur de cette situation pour les territoires ultramarins, Stéphane Claireaux, député de la Collectivité Territoriale de Saint-Pierre-et-Miquelon, a interpellé par courrier lundi 7 septembre le Ministre des Solidarités et de la Santé, Olivier Véran, ainsi que le ministre des Outre-mer, Sébastien Lecornu. Dans sa lettre publique, il exhorte les institutions et les ministres concernés d’œuvrer afin que les Outre-mer soient considérés comme prioritaires au sein des laboratoires, afin que le délai fixé par la loi soit respecté, et que les voyageurs et habitants des Outre-mer ne soient pas otage de la situation.

Extrait de la lettre de Stéphane Claireaux, adressée à Olivier Véran : « Les tests des voyageurs sont ainsi traités comme des diagnostics de « confort » non-prioritaires, avec des difficultés pour obtenir un rendez-vous pour le prélèvement et des délais de plus en plus importants pour obtenir les résultats, qui ne permettent souvent plus de respecter les 72 heures fixées par la loi. Les voyageurs se font alors refuser l’embarquement (…) Aussi, je vous demande de bien vouloir prendre les mesures nécessaires et intervenir auprès des laboratoires, afin que les tests pour les passagers à destination des Outre-mer entrent dans la catégorie des tests prioritaires, et de garanti ainsi que les prélèvements soient effectués et que les résultats soient délivrés sous le délai contraint imposé par la loi ».

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Par Damien Chaillot