À partir de ce lundi, les maires de Mamoudzou et Chirongui à Mayotte instaurent un couvre-feu. Pour la première commune, chef-lieu du département, il s’étendra de 18h à 5h du matin, et de 22h à 5h du matin pour la seconde.
Les personnels de soins et d’assistance, des forces de sécurité et de salubrité, « ou toute autre personne ne relevant pas d’une nécessité impérieuse », ne seront pas concerné par cette interdiction de circuler aux heures citées.
« Chacun doit comprendre que les contacts doivent se limiter au strict minimum pour lutter efficacement contre la propagation du virus », a déclaré la mairie de Mamoudzou. Les contrôles de police seront renforcés durant la nuit et les contrevenants à ce couvre-feu s’exposent systématiquement à une amende de 135€, précise le Journal de Mayotte. En outre, Mamoudzou a pris une mesure « anti-regroupement ».
Plusieurs villes de l’Hexagone ont déjà instauré des couvre-feux. C’est le cas de Valence dans la Drome, de Mulhouse dans le Haut-Rhin, de Perpignan dans les Pyrénées Occidentales, de Charleville-Mézières dans les Ardennes, de Colombes en Île-de-France et de plusieurs villes des Alpes-Maritimes. Dans un communiqué, le député guyanais Lénaïck Adam (LREM) « encourage les maires de Guyane à la mise en place d’un couvre-feu », qui « pourrait être mis en place dès le début de l’après-midi ».