©Comité du Tourisme de Saint-Barthélemy
Les autorités de l’île de Saint-Barthélemy, dans les Antilles, ont décidé de lever l’interdiction de baignade au terme d’un mois de confinement, malgré la prolongation annoncée par Emmanuel Macron jusqu’au 11 mai.
Les 10 000 habitants de cette Collectivité d’Outre-mer peuvent ainsi profiter des eaux turquoise de la dizaine de plages paradisiaques de l’île, mais toujours dans le cadre fixé par le gouvernement : il faut cocher la case « activité physique » de l’attestation dérogatoire de sortie, et ne pas nager plus d’une heure. Les sorties baignade doivent se faire seul ou avec les personnes partageant le même domicile.
La Collectivité d’Outre-mer précise à ses administrés qu’il ne doit pas y avoir « d’installation durable sur la plage. On se baigne et on se sèche ». À Saint-Barthélemy, la baignade avait initialement été interdite par le préfet de Guadeloupe Philippe Gustin. Mais sur ce territoire de 21 km², peu de rassemblements contraires à la distanciation sociale ont été constatés sur le sable blanc. Quelques surfeurs ont reçu une amende au cours de la troisième semaine de confinement.
Depuis plusieurs semaines, l’île ne connaît plus de cas supplémentaire de coronavirus. Face à ce constat, la Collectivité territoriale a mobilisé 2 millions d’euros pour l’achat de machines de dépistage afin, à termes, de procéder à un déconfinement de l’île.
À Saint-Barthélemy, 2 millions d’euros pour tester toute la population et envisager le déconfinement
Avec AFP.