© Twitter Josette Borel-Lincertin
Un conseil de surveillance élargi s’est tenu le 7 mars sur la situation du CHU de Guadeloupe. La présidente de ce conseil de surveillance Josette Borel-Lincertin a annoncé la délocalisation partielle de certains sites du centre hospitalier vers trois autres établissements de santé.
« Il faudra identifier les contraintes mais aussi les moyens de transports à mettre en oeuvre.Certains services, qui seront définis avec les médecins et avec la direction de l’hôpital, seront délocalisés sur la partie qui était déjà réservée à la gériatrie à Palais Royal, sur Capesterre-Belle-Eau ou sur Choisy », a précisé Josette Borel-Lincertin à la presse. Une réunion prochaine avec l’Agence régionale de Santé, et le personnel de service est prévue le 9 mars prochain pour préciser les modalités de cette délocalisation partielle.
Pour le collectif de défense CHU de Guadeloupe, cette décision est un premier pas. « Il y a une petite bouffée d’oxygène parce qu’on a été entendu » mais « il n’y a rien eu de signé », explique Mona Hedreville, porte-parole de ce collectif. En effet, dans leurs revendications, ce collectif de défense souhaite une délocalisation totale du CHU et la mise en oeuvre d’un plan d’action permettant l’assainissement des bâtiments, sa mise en sécurité et sa réhabilitation.
Le conseil de surveillance a décidé une délocalisation partielle du @Chu_Gpe afin de procéder aux mises aux normes nécessaires pour y accueillir, de nouveau, personnels et patients. C’est une décision d’intérêt général destinée à rétablir la confiance dans notre offre de soins. pic.twitter.com/fo8vbtedtu
— J BOREL-LINCERTIN (@JBorelLincertin) 7 mars 2018
Une décision du Conseil de surveillance a contrario de la décision de la direction du CHU. Cette dernière avait opté pour une délocalisation en interne d’une partie des services. Depuis plusieurs semaines, la question de la délocalisation de la Tour Sud, victime d’un incendie fin novembre, fait débat après la découverte de malaise chez le personnel soignant.