La seconde réunion du comité de pilotage du Plan Chlordécone IV s’est tenue le 17 juillet sur le campus de Fouillole, en Guadeloupe.
Cinq mois après la tenue de la première réunion du comité de pilotage du plan Chlordécone IV, les services de l’État, les socioprofessionnels, associations étaient rassemblés la semaine derniere sur le campus de Fouillole afin de faire le point sur les thématiques élaborées par les différents groupes de travail.
Interrogée par RCI Guadeloupe, la secrétaire générale de la Préfecture a fait part d’avancées sur un certain nombre de sujets même si certains points restent à éclaircir. « Cela avance bien. J’ai le sentiment que ce que l’on est en train de construire sera partagé. Alors, cela ne sera pas parfait car il est difficile de répondre aux préoccupations prioritaires de tout le monde», a précisé Virginie Klès, la secrétaire générale de la Préfecture.
Si elle reconnaît des avancées dans des travaux qui correspondent fidèlement aux propositions des associations, Patricia Chatenay-Rivauday, présidente de l’association Vivre souligne toutefois le retard dans le déploiement de mesures en faveur des victimes de la pollution au chlordécone. «On nous demande les victimes d’être encore patient, qu’il faille attendre 2027 ou 2028. On nous répète que cela va coûter excessivement cher. On ne veut pas entendre qu’il faut que les personnes soient patientes pour accepter d’être empoisonné alors qu’elles n’ont rien demandé et que cela va prendre du temps».
La présidente de l’association craint qu’avec la crise de la Covid-19 que le financement prévu pour l’élaboration de ce nouveau «plan chlordécone soit divisé par 10».
En attendant, une concertation citoyenne sera bientôt lancée afin que l’ensemble de la population participe aussi à l’élaboration du nouveau plan.