Alternatives à la prison : En Nouvelle-Calédonie, des mineurs incarcérés travailleront au Centre culturel Jean-Marie Tjibaou

Alternatives à la prison : En Nouvelle-Calédonie, des mineurs incarcérés travailleront au Centre culturel Jean-Marie Tjibaou

©Wikicommons

Le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie et l’Agence de Développement de la Culture Kanak (ADCK) qui gère le Centre Culturel Tjibaou, ont signé cinq conventions visant à offrir à des mineurs condamnés une alternative aux peines de prison, via notamment un travail d’intérêt général. 

Une alternative à la prison en s’appuyant sur les fondamentaux de la culture Kanak. C’est l’objectif de ces cinq conventions qui vont permettre à des mineurs condamnés d’effectuer des travaux de réfection des cases Kanak du Centre culturel Jean-Marie Tjibaou, ou participer à des apprentissages de la sculpture. Ces cinq conventions, signées par Didier Poidyaliwane, membre du gouvernement en charge de la culture et de la protection de la jeunesse, et Emmanuel Tjibaou, directeur de l’ADCK, seront appliquées en liaison étroites avec les autorités coutumières, précise RRB.

Toujours selon la radio calédonienne, la Nouvelle Calédonie figure dans le top 10 mondial des pays ou territoire qui comptent le plus de mineurs incarcérés. 1295 mineurs calédoniens ont été pris en charge en 2019 par la Direction de la protection judiciaire de l’enfance et de la jeunesse. La Nouvelle-Zélande a également entrepris cette démarche de peines alternatives en proposant aux jeunes maoris incarcérés une (ré)immersion dans leur propre culture.