Le 4 juin dernier à Sydney, les compagnies aériennes Aircalin et Air Calédonie ont signé la Déclaration de Buckingham, qui s’attaque au transport illégal d’espèces sauvages dans le monde, rapporte Air-infos. Les deux compagnies calédoniennes s’engagent ainsi à lutter contre le transport illégal d’espèces protégées.
« Aircalin, en tant que compagnie aérienne calédonienne, affirme à travers cette signature son engagement à prendre une part active en faveur de la sauvegarde des espèces sauvages et de la préservation de la biodiversité », a déclaré Didier Tappero, PDG de la compagnie. « Cette biodiversité unique en Nouvelle-Calédonie est un bien commun d’une grande richesse mais aussi fragile qu’il nous faut protéger ». Pour Samuel Hnepeune, PDG de la compagnie domestique Air Calédonie, l’archipel « dispose d’une biodiversité exceptionnelle et d’un des taux d’endémisme les plus élevés au monde, tant au niveau de la faune que de la flore. Les collectivités calédoniennes ont fait preuve de responsabilité en adoptant une politique volontariste de préservation et de protection de certaines espèces de plus en plus menacées. Air Calédonie s’est engagée en signant cette convention à prendre pleinement sa part dans cette démarche qui se veut pour nous volontariste et citoyenne ».
Baptisée United for Wildlife Transport Taskforce Buckingham Palace Declaration, cette convention s’attaque au transport illégal d’espèces sauvages dans le monde, à travers 11 engagements, explique Air-infos. Ces 11 engagements sont répartis en quatre thématiques qui concernent à la fois la promotion de l’accord (…) ou la sensibilisation des clients et des employés aux conséquences de telles pratiques ; le recueil et le partage d’informations ; les mesures concrètes permettant de stopper le transport d’espèces protégées ou de produits qui en sont issus ; et enfin le développement de nouveaux mécanismes permettant de lutter efficacement. A ce jour, 40 compagnies ont signé cette convention. Une annonce qui intervient quelques jours après la découverte, ce mardi, d’un python réticulé de 4 mètres de long. Une enquête est en cour afin de déterminer si l’animal a été introduit frauduleusement ou de façon accidentelle.