Le Pont de l’Oyapock en Guyane ©DR (Illustration)
Selon les informations du Parisien, 10% des ponts en Guyane seraient à réparer de façon urgente. Le quotidien a révélé un rapport de deux cabinets suisses mandatés par le Ministère des Transports.
Alors que le bilan de l’accident du pont Morandi de Gênes en Italie s’est alourdi à 43 morts, 7% des ponts du réseau national ont besoin de réparations urgentes, révèle une étude de deux cabinets suisses, relayée par Le Parisien. « Un tiers des 12 000 ponts du réseau national français a besoin de réparations et dans 7 % des cas, ils présentent même « à terme un risque d’effondrement » », précise-t-on. L’étude se base uniquement sur le réseau géré par l’État, soit 12 000 km sur les 200 000 km de route au total. Une part infime mais considérable puisqu’ « en assurant 18,5 % du trafic routier, ce réseau représente l’une des infrastructures les plus empruntées au quotidien par les Français et l’un des maillons névralgiques du système de transport du pays ».
En s’appuyant sur l’Indicateur de Qualité des Ouvrages d’Art (IQOA), les auteurs du rapport ont classé les ponts selon leur état dans l’une des cinq catégories : 1 (bon état apparent), 2 (défauts mineurs), 2E (défauts mineurs mais qui risquent à court terme de poser problème), 3 (structure altérée et besoin de travaux mais sans urgence) ou 3U (structure altérée et besoin de travaux en urgence). En Guyane, 10% des ponts sont en catégorie 3U, c’est-à-dire structure altérée et besoin de travaux en urgence, 12% d’entre eux sont en catégorie 3, 15% en catégorie 2E, 20% en catégorie 2 et seulement 3% en catégorie 1 (bon état apparent). A noter que 38% d’entre eux n’ont pas été évalués.