Pour développer le très haut débit mobile (4G) en Outre-mer, les deux Ministères de l’Economie et des Outre-mer avec la Secrétaire d’Etat chargé du numérique ont annoncé le lancement des appels d’offres pour l’attribution de nouvelles fréquences.
Amener la 4G en Outre-mer, telle est la volonté du gouvernement enmatière de développement numérique. Dans un communiqué publié ce 2 janvier, les Ministère de l’Economie, des Outre-mer et le Sécrétaire d’Etat chargé du Numérique ont lancé les appels des appels à candidatures pour l’attribution de nouvelles fréquences dans les départements d’outre-mer (Guadeloupe,Guyane, Réunion, Martinique et Mayotte) ainsi que dans les collectivités de Saint Martin et de Saint-Barth.« Ces appels à candidatures permettront d’attribuer, pour la première fois en outre-mer, les fréquences nécessaires au très haut débit mobile (4G), dans les bandes 800 MHz et 2 600 MHz, ainsi que les capacités encore disponibles dans des bandes de fréquences déjà attribuées (900 MHz, 1 800 MHz, 2 100 MHz). Ces fréquences nouvelles permettront à la fois d’améliorer rapidement la qualité de service des réseaux 3G existants et d’assurer le déploiement rapide de la 4G », affirme le communiqué commun des trois ministres.
À travers ce lancement d’appels d’offres, le gouvernement cherche à répondre à divers objectifs. D’abord un aménagement numérique maximale de ces territoires en fixant des obligations de couvertures les plus importantes fixées en Outre-mer. « Les opérateurs titulaires des fréquences « en or » (bande 800 MHZ) devront couvrirent très haut débit mobile 99% de la population ». Ensuite, l’autre objectif est celui de la lutte contre la vie chère : « Les candidats seront invités à proposer des offres abordables afin d’assurer l’accès de tous aux services de téléphonie mobile à destination de l’outremer et de la métropole et des offres enrichies proposant des volumes élevés de communications et de données », poursuit le communiqué. Le gouvernement a également annoncé que ces nouvelles fréquences seront attribués définitivement à partir de l’automne 2016. La Réunion bénéficie d’un délai plus long (fixé au 1er décembre 2016) afin de « préserver la dynamique concurrentielle », précise le communiqué.