Le CNRS et l’Ifremer parachèvent l’unification de la Flotte océanographique française

Le CNRS et l’Ifremer parachèvent l’unification de la Flotte océanographique française

© Ifremer – Olivier Dugornay

Le 17 décembre, le CNRS, l’Ifremer et Genavir ont parachevé l’unification de la Flotte océanographique française dans le cadre d’une convention générale de coopération tripartite relative au transfert d’activité de la flotte côtière du CNRS.

Cette convention s’inscrit dans la démarche d’unification de la Flotte océanographique française, portée par le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. Après le transfert des deux navires de l’IRD en 2018, L’Alis et L’Antéa, la mise en place des nouvelles instances de la Flotte océanographique française (FOF) en 2018 et la création de la SAS Genavir en octobre 2019, le transfert d’activité de la flotte côtière du CNRS parachève ainsi l’unification de la Flotte océanographique française. Dans ce cadre, le CNRS transfère à l’Ifremer les deux navires Côtes de la Manche et Thetys II, tandis que les marins du CNRS rejoignent Genavir.

La Flotte océanographique française regroupe une panoplie de navires de recherche, d’engins sous-marins et d’équipements mobiles, destinées à conduire des observations ,des expérimentations et de prélever des échantillons sur tous les océans et mers ouvertes, jusqu’à 6000 m de profondeur, au service de plus de 3000 scientifiques, de missions publiques et d’acteurs socio-économiques. Elle compte 5 navires hauturiers (Atalante, Pourquoi Pas ?, Thalassa, Marion Dufresne, le Suroit), 2 navires en outremer (Alis, Antea), 5 navires côtiers utilisés en Manche‐Atlantique et en Méditerranée (Thetys, L’Europe, Thalia, Côtes de la Manche, Haliotis), des navires de station répartis sur les façades maritimes métropolitaines, qui réalisent des sorties de 1 à 3 jours, des engins sous-marins (Nautile, robot télé‐opéré Victor 6000, AUV), des instruments scientifiques (sismique, pénétromètre Penfeld, carottie).

Depuis le 1er janvier 2018, l’Ifremer est l’unique opérateur de cette très grande infrastructure de recherche (TGIR) soutenue par le Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, au bénéfice de l’ensemble de la communauté scientifique française. Le CNRS et ses équipes continueront d’utiliser la flotte pour leurs programmes de recherche selon les modalités d’accès à la Flotte océanographique française.