La future station de suivi pourrait être installée à proximité du phare de Galantry © Bernard Saliba
En attendant le prochain lancement de la fusée Ariane 6, trois experts du CNES se sont rendus à Saint-Pierre-et-Miquelon pour étudier la possibilité d’installer un future station de suivi de la trajectoire du lanceur européen.
Après la Guyane, Saint-Pierre-et-Miquelon pourrait-elle devenir le nouveau site d’observation ultramarin du lanceur européen ? C’est l’ambition portée par le CNES à travers le projet d’installation d’une station transportable. Trois chercheurs du Centre National d’Etude Spatiale, à travers une mission de reconnaissance sur l’île de Saint-Pierre, ont retenu le site du phare de Galantry pour y installer une parabole chargée de suivre une partie de la trajectoire de la prochaine fusée Ariane 6. « On a découvert un parking nous permettant d’installer notre antenne déployable et dans le phare, une salle permettant d’installer nos équipements et des moyens déjà existants compatibles de nos besoins. Ce site nous permettrait de faire une offre attrayante à l’ESA» a indiqué Jacques Barbier, expert senior base de lancement au micro de Saint-Pierre-et-Miquelon la 1ere.
Ce projet d’installation doit être encore validée par l’ESA avant de lancer les discussions avec les autorités saint-pierroises pour installer cette prochaine parabole de suivi. Le premier vol du lanceur européen depuis la base spatiale de Guyane est prévu au cours du début du second semestre 2020.