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Le parti non-indépendantiste estime « inopportun »la tenue de prochains référendums en Nouvelle-Calédonie, prévue en 2020 et 2022.
« En fonction du résultat qui prouve aujourd’hui, qu’il y a une grande stabilité dans le rapport de force entre indépendantistes et non-indépendantistes, on considère que le deuxième et troisième référendum sont inopportuns. Ils vont créer un attentisme économique qui commence à se faire sentir. Ils ne vont bouleverser ce rapport de force très stable depuis 20 ans. On voudrait plutôt ouvrir une discussion globale sur une nouvelle organisation politique à compter des élections provinciales pour aborder l’ensemble des sujets. La seule démarche qui vaille en Nouvelle-Calédonie, celle qui a toujours fonctionné, est d’ouvrir la discussion sur tous les sujets.» a affirmé Philippe Dunoyer au micro de Nouvelle-Calédonie la 1ère. Une position que le parti politique souhaite poser sur la table des discussions du prochain Comité des Signataires.
Lors des questions au gouvernement le 6 décembre dernier, le député de la Nouvelle-Calédonie Philippe Gomès (Calédonie Ensemble) avait interrogé le Premier Ministre Edouard Philippe sur cette problématique. Edouard Philippe s’est dit favorable seulement « si un consensus très fort s’exprimait» tout en rappelant qu’il était tenu par les Accords de Matignon et Nouméa « car ils sont la base sur laquelle nous construisons l’avenir de la Nouvelle-Calédonie ».
Le parti a également formulé 14 autres propositions centrés autour de la question économique comme un meilleur refinancement des banques calédoniennes par l’IEOM, le déploiement de l’ensemble de l’offre de la BPI en Nouvelle-Calédonie, l’accompagnement de la CDC pour la création d’un fonds calédonien d’épargne et d’investissement ou encore L’association de la Nouvelle-Calédonie aux instances européennes de gouvernance dans le cadre des accords ACP, l’appui de l’AFD pour porter une véritable politique régionale.
