L’Assemblée territoriale de Wallis et Futuna a fait le choix de la continuité en élisant, 13 voix contre 7, son actuel président, Mikaele Kulimoetoke, face à son opposant Patrick Baudry. L’ancien bureau est également reconduit dans sa totalité.
Après avoir connu 5 présidents en 3 ans, depuis 2012, l’Assemblée territoriale de Wallis et Futuna semble faire la choix de la stabilité en élisant Mikaele Kulimoetoke à la tête de l’exécutif territorial pour la deuxième année consécutive. Car à Wallis et Futuna, le président de l’Assemblée est élu tous les ans, un mandat court que Mikaele Kulimoetoke souhaite revoir à la hausse. « On aspirera à modifier positivement cette durée de mandat d’un bureau pour pouvoir logiquement travailler les dossiers en continuité pour les faire aboutir convenablement selon les attentes du Territoire et de la population », a-t-il déclaré peu après sa réélection. Pour le président nouvellement reconduit, l’année 2016 sera charnière, car si le président n’est élu que pour un an, les représentants de l’Assemblée sont eux élus pour 5 ans, et la prochaine échéance électorale est prévue pour 2017.
Mikaele Kulimoetoke et le Préfet de l’île accorde une importance donc particulière pour cette année 2016. Plusieurs dossiers, abordés par les deux représentants de l’exécutif dans leur allocution respective, viendront ponctuer l’année. Parmi eux ; le réseau câblé et le GSM, la Santé, les retraites et les Accords de Nouméa. En effet, Wallis et Futuna compte beaucoup de ses ressortissants en Nouvelle-Calédonie. Mikaele Kulimoetoke a également évoqué l’accord tripartite entre le Congrès de la Nouvelle-Calédonie, l’Assemblée de Polynésie française et celle de Wallis et Futuna. Après s’être entretenu à Paris avec les présidents des Assemblées polynésiennes et calédoniennes, il reste, selon lui, à convenir d’une date qui fixera cet accord, « premier semestre 2016 ». Mikaele Kulimoetoke semble vouloir renforcer le poids de Wallis et Futuna face aux deux autres Collectivités françaises du Pacifique.