Un chèque énergie en faveur de 280 000 foyers des départements et régions d’outre-mer

Un chèque énergie en faveur de 280 000 foyers des départements et régions d’outre-mer

280 075 des ménages les plus modestes des départements et régions d’outre-mer vont bientôt recevoir, avec un peu de retard, un chèque énergie. Une aide globale s’élevant à 51,5 millions d’euros.

Le chèque énergie est une aide conséquente pour les foyers les plus modestes. D’un montant moyen de 150 euros, il contribue au paiement des factures d’énergie du logement.

“Compte tenu de l’état d’urgence sanitaire et des mesures de confinement mises en œuvre pour faire face à l’épidémie de coronavirus, la distribution des chèques prendra plus de temps que prévu initialement”, indiquent le ministère de la Transition écologique et solidaire, l’Agence de services et de paiements (ASP) et la Poste, qui “mettent tout en œuvre, pour que l’envoi des chèques énergie se fasse dans les meilleures conditions à partir du début du mois d’avril jusqu’au mois de mai 2020. Les délais d’acheminement, compris normalement entre 2 et 4 jours, pourraient être légèrement rallongés”.

Concernant les chèques énergie 2019, un délai supplémentaire a été accordé pour leur utilisation. Initialement prévue au 31 mars 2020, la date limite d’utilisation est repoussée jusqu’à trois mois après la date de fin de l’état d’urgence sanitaire. Celle-ci est actuellement fixée au 23 mai 2020, mais elle susceptible d’évoluer. Donc pour l’instant, les bénéficiaires du chèque énergie pour l’année 2019 ont jusqu’au 23 aout 2020 pour utiliser leur chèque 2019.

Compte tenu des mesures de confinement liées au Coronavirus, afin d’éviter tout délai, il est vivement recommandé de privilégier une utilisation en ligne du chèque-énergie. Le délai de traitement des chèques énergie envoyés par courrier aux fournisseurs d’énergie est susceptible d’être allongé.

Pour rappel, les chèques énergie peuvent être utilisés dans les cas de règlements des charges suivantes :

– les factures des fournisseurs d’électricité, de gaz, de fioul domestique ou d’autres combustibles de chauffage (bois, etc.) ;

– les charges de chauffage incluses dans les redevances de logements-foyers conventionnés à l’aide personnalisée au logement (APL) ;

– certaines dépenses liées à la rénovation énergétique du logement, réalisées par un professionnel certifié.

Par Amélie Rigollet