©Emmanuel Macron Twitter
A quatre jours de l’inédit second tour de la Présidentielle 2017, Max Dubois, Coordinateur Outre-mer d’Emmanuel Macron, publie une tribune dans laquelle il défend, non seulement le programme Outre-mer du candidat d’En Marche!, mais aussi l’homme de « terrain » qui a sillonné « la France océanique pour interroger, écouter, comprendre et nouer des amitiés ». Max Dubois appelle à un vote pour « défendre les bases même de la démocratie ».
« Soyons pleinement conscients d’une chose : de notre vote dépendra le maintien des valeurs qui définissent notre démocratie. Ne nous trompons pas de combat. Il ne s’agit pas d’adhérer sans réserve au projet d’Emmanuel Macron; il s’agit là de défendre les bases même de la démocratie.
Il y a une priorité : le second tour. Après l’élection du Président de la République, s’ouvrira un nouveau temps, celui du débat et de l’affrontement démocratique : les élections législatives. Mais je le redis, la seule question qui sera posée, dimanche, est celle-ci : oui ou non à la démocratie ?
J’ai parfois pu entendre un mot revenir à propos d’Emmanuel Macron: celui d’arrogance. L’homme que je côtoie au quotidien ne correspond pas à cette image qui est parfois donnée de lui. Nous avons pu commettre des maladresses mais il faut revenir aux fondamentaux : qui est Emmanuel Macron ?
Proche du terrain, il a passé un an à sillonner la France océanique pour interroger, écouter, comprendre et nouer des amitiés. Je l’ai vu absorbé par la foule du chanté Nwel et danser aux Abymes en Guadeloupe. Le lendemain, j’ai entendu la critique facile de l’instant populiste. Cédric Pietralunga, du Monde, a le mieux compris l’instant : c’était la rencontre d’un homme avec un peuple. J’étais là, témoin de la naissance de ce lien. J’étais là, à Fort-de-France, chez le marchand de gâteaux, SURENA, parmi les pâtissières, lorsqu’il devint ce jour-là péyi. Je l’ai vu franchement s’engager à mettre en œuvre le plan d’urgence du gouvernement pour la Guyane. Je l’ai vu se retourner et faire face à cette femme hostile, sur le marché du Chaudron, puis discuter, écouter, et chercher à convaincre, armé de calme et de courage. Je l’ai vu mesurer avec émotion le poids de l’attente à Mayotte, résolu, indigné, qu’un tel retard soit accepté par la République. Mayotte, Mahoraises et Mahorais, musulmans, profondément laïcs et fiers.
Cet homme-là, cet humaniste-là, dont chacun critiquera la manière de dire ou la façon d’arriver mais jamais le but à atteindre : donner à chaque citoyen de l’Hexagone, des océans et d’ailleurs, l’égalité de la promesse républicaine.
C’est une véritable politique de fierté qu’Emmanuel Macron veut porter pour les Outre-mer. J’ai compris qu’il avait une pensée profondément égalitaire et associait dans une pensée unique l’intérêt de l’Hexagone et celui des Outre-mer. Aussi, m’a-t-il fallu du temps, moi, le Béotien, venant de la « société civile », pour comprendre que le programme pour les Outre-mer était fait de promesses évidentes mais surtout de l’extraction d’une partie du plan d’investissements de 50 milliards d’euros, pot commun à toutes les nécessités de France.
De ces 50 milliards d’euros, matérialisés par exemple par l’embauche de 10 000 policiers supplémentaires, les Outre-mer, bientôt protégés par ces nouveaux renforts, auront de manière prioritaire toutes leurs ressources en sécurité supplémentaires.
De ces 50 milliards d’euros, est extrait l’effort de recrutement des professeurs nécessaires aux classes de 12 élèves du CP-CE1dans les REP et REP+. La famille, creuset de la société, creuset de la paix, enfin reconnue quand la République prend soin de ses enfants les plus jeunes !
De ces 50 milliards d’euros, sont extraits ce qu’il faut de fonds pour obliger l’Europe à cofinancer le développement de grandes filières : agriculture, BTP, pêche, tourisme, bois, ressources minières, transition énergétique… Quelle meilleure façon de réduire le chômage que de créer du travail ?
Cet homme-là, Emmanuel Macron, est aujourd’hui – nous devons l’admettre – face à l’Histoire. Cet homme-là, Emmanuel Macron, nous met face à l’Histoire. Marine Le Pen n’est pas une, elle est l’une des têtes de l’hydre, affreux système aux tentacules qui piègent les libertés : liberté d’aimer, de vivre comme on l’entend et d’entendre comme on le souhaite, de s’engager et de choisir ses combats. L’autodafé rampante, les subventions coupées dans les mairies FN à toutes les initiatives en dehors de l’art officiel, les repas stigmatisants des cantines de l’extrême-droite, et caetera…
Mes amis, très chers amis républicains, amis du Parti Socialiste, amis du Front de Gauche, amis qui vous êtes abstenus, amis qui ne vous résolvez pas à voter pour l’extrême droite, amis de la droite qui respecte la République, très chers amis, ne nous trompons pas d’élection. Dimanche, chacun de nous élira la République séculaire, la République nouvelle. Dimanche, chacun de nous portera très haut cette idée fantastique de liberté, d’égalité et de fraternité. Votons, votons, votons… »
Max Dubois, Coordinateur Outre-mer d’Emmanuel Macron