Ce dimanche 27 septembre, les grands électeurs de Polynésie française, Guyane, Saint-Martin, Saint-Barthélemy et Wallis et Futuna seront appelés à renouveler leurs représentants au Palais du Luxembourg. En Outre-mer, cette élection est, dans tous les territoires, à scrutin majoritaire.
Polynésie française : Treize candidats pour deux sièges
En Polynésie française, les sénateurs Lana Tetuanui et Nuihau Laurey sont tous deux candidats à leurs successions. Mais contrairement à 2015, ils sont cette fois-ci adversaires puisque Nuihau Laurey a quitté la majorité d’Édouard Fritch. Il part candidat avec Sylviane Terooatea, ancienne maire de Uturoa (île de Raiatea). Le parti du président de la Polynésie a donc investi Teva Rohfritsch, jusqu’alors vice-président de la Collectivité, pour mener campagne avec Lana Tetuanui.
Du côté indépendantiste, le leader historique et maire de la commune de Faa’a, Oscar Temaru, a annoncé, à la surprise générale, sa candidature en duo avec Michel Villar, cadre du parti indépendantiste. On retrouve également, parmi les nombreux candidats, Jacky Bryant et Raïssa Bruneau pour le parti Heiura Les Verts (écologistes), Christian Vernaudon (représentant au CESE) et Lydia Nouveau, et enfin, Paul Bontour, Teriiorai Oopa et Rolfi Chang en candidats individuels. En tout, la Polynésie française compte 713 électeurs sénatoriaux, dont une large partie en faveur de la formation politique d’Édouard Fritch.
Guyane : Six candidats pour deux sièges
En Guyane, Georges Patient est candidat pour un troisième mandat alors qu’Antoine Karam, qui a annoncé sa retraite politique, ne remettra pas son mandat en jeu. Les autres candidats sont Steve Blacodon, Samuel Marie-Angélique, Marie-Laure Phinéra-Horth, maire de Cayenne, Rollin Bellony et Eugénie Rezaire. Le département compte 477 électeurs sénatoriaux.
Saint-Martin : Quatre candidats, un siège à pourvoir
Guillaume Arnell, sénateur sortant, devra convaincre les 24 électeurs sénatoriaux de Saint-Martin face à trois autres candidats : Marthe January-Ogoundele-Tessi, Annick Petrus et Erwan Trotel. Comme en Polynésie et en Guyane, certaines candidatures sont invalidées par l’État. Ici, celle de Steven Patrick.
Saint-Barthélemy : Une candidate, un siège à pourvoir
À Saint-Barthélemy, les 21 électeurs sénatoriaux ne devraient pas avoir de soucis à désigner son, ou plutôt sa nouvelle sénatrice puisque Micheline Jacques (LR) est la seule candidate à la succession de Michel Magras, qui a annoncé ne pas se représenter cette année.
Wallis et Futuna : Un siège pour cinq candidats
Enfin à Wallis et Futuna, cinq candidatures ont été validées. En premier lieu, le sénateur de cette Collectivité du Pacifique, Robert Laufoaulu, va défendre son mandat. Face à lui, Mikaele Kulimoetoke et David Vergé, qui furent tous les deux présidents de l’Assemblée territoriale, tout comme Apeleto Albert Likuvalu, également ancien député. Enfin, Akatoto Masei, chef de la brigade de gendarmerie de l’archipel est le dernier candidat de Wallis et Futuna. La Collectivité d’Outre-mer compte 22 électeurs sénatoriaux.
Sébastien Lecornu, ministre des Outre-mer et candidat aux sénatoriales :
Le ministre des Outre-mer mène une liste divers-centre « Ensemble Pour l’Eure » dans le département de l’Eure, son fief, en Normandie. En cas de victoire, il a déjà annoncé qu’il laisserait son siège au Sénat à sa seconde de liste, Nicole Duranton, qui est autre que l’un des deux sénateurs sortants.