Le groupe politique La République en Marche au Sénat devient le 8ème groupe politique dans la chambre haute du Parlement.
Dans la même mouvance des groupes politiques constitués à l’Assemblée nationale, la République en Marche dispose de son groupe politique au Sénat. A l’appel de François Patriat, 7 sénateurs ont rejoint les rangs du parti présidentiel. Ainsi, on retrouve essentiellement les sénateurs socialistes ultramarins George Patient (Guyane), Felix Desplan, Jacques Gillot, Jacques Cornano (Guadeloupe), le Mahorais Thani Mohamed Soihili et le Réunionnais Michel Vergoz. Le sénateur Antoine Karam s’est inscrit comme apparenté à ce groupe REM. « Représentants de la diversité de nos territoires, nous nous inscrivons pleinement dans cette démarche de profond renouvellement au service de l’intérêt général portée par la majorité présidentielle », ont souligné les membres de ce groupe dans un communiqué commun.
Hormis les sénateurs guyanais George Patient et Antoine Karam dont les sièges ne seront pas renouvelables le 24 septembre prochain, les autres parlementaires pourraient présenter une candidature « La République en Marche ». D’autres parlementaires ultramarins pourraient venir grossir les rangs de ce nouveau groupe prochainement, selon nos sources.
@AKaram973 et @GeorgesPatient rejoignent le groupe @enmarchefr au @Senat pour « pouvoir faire entendre davantage la voix de la #Guyane » pic.twitter.com/Gwzm8Xy1po
— Nicolas Mézil (@nicolasmezil) 28 juin 2017
Composé de 27 membres, ce groupe est présidé par l’ancien ministre socialiste François Patriat. Ce dernier pourrait être suppléé par un élu ultramarin comme vice-président. « Ce groupe est neuf. Il est un point de départ et a vocation à rassembler toutes celles et à tous ceux qui, au sein de notre assemblée, souhaitent porter les valeurs, les principes et les propositions exposés par Emmanuel Macron, et approuvés par les citoyens », ajoute le document.
La République en marche n’exclut pas de présenter ses propres listes aux élections sénatoriales qui renouvelleront les sièges des élus des départements allant de l’Indre-et-Loire aux Pyrénées-Orientales, ceux de l’Ile-de-France, de la Guadeloupe, la Martinique, la Réunion, la Nouvelle-Calédonie, Saint-Pierre-et-Miquelon, et six sièges de sénateurs des Français hors de France, soit 170 sièges sur 348.