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Les algues sargasses, qui échouent massivement sur les côtes antillaises touchent également le littoral guyanais depuis plusieurs jours. Une invasion massive qui inquiète les pêcheurs guyanais. La collectivité entend notamment faire front avec la Guadeloupe et la Martinique pour défendre ce dossier.

Marie-Laure Phinéra-Horth a tenu le 6 avril une réunion avec les pêcheurs, les usiniers et des représentants de la préfecture concernant l’invasion massive sur l’île de Cayenne mais aussi évaluer les impacts des échouages des algues sargasses sur la filière pêche. En effet, comme aux Antilles, les algues paralysent fortement les marins-rêcheurs dans l’exercice de leur activité. Ces dernières se coincent dans les filets, les alourdissent et asphyxient les poissons qui s’y trouvent. Une perte estimée à 10 000 euros par pêcheur.

Une délégation inter Outre-mer va rencontrer le ministre de la Transition écologique et solidaire Nicolas Hulot, en début de semaine prochaine, pour exposer les problématiques liées aux sargasses. En sa qualité de vice-présidente d’Interco’Outre-mer, Marie-Laure Phinéra Horth fera partie de cette délégation pour représenter la Guyane et les professionnels de la pêche. « Il nous faut aussi une ingénierie car c’est un phénomène qui revient chaque année. Il nous faut donc anticiper. Et je vais particulièrement me reposer sur celle mise par la Martinique et la Guadeloupe » a ajouté Marie-Laure Phinéra Horth.
Le 3 avril, la Région Guadeloupe a convoqué une Conférence Territoriale de l’Action Publique (CTAP) sur les sargasses. Pour répondre à l’urgence, le Préfet de Guadeloupe Eric Maire a annoncé le déblocage de la somme d’un million d’euros.