Sargasses: Les élus ultramarins jugent la réponse de l’Etat insuffisante face à l’ampleur du phénomène

Sargasses: Les élus ultramarins jugent la réponse de l’Etat insuffisante face à l’ampleur du phénomène

© Ministère des Outre-mer

La réunion avec la Ministre des Outre-mer Annick Girardin sur le dossier de l’invasion des Sargasses aux Antilles et en Guadeloupe le 18 avril dernier, n’a pas convaincu les élus ultramarins. Ces derniers ont notamment regretté l’absence du Ministre de la Transition Ecologique, Nicolas Hulot en déplacement à Nantes.

A l’issue de cette rencontre, les élus de Guadeloupe, de Martinique et de Guyane sont ressortis déçus des solutions proposées par le gouvernement. Ils regrettent également que l’état de catastrophes naturelle ne puisse être déclarée en raison de motifs juridiques. En outre, le gouvernement a proposé l’allocation d’une enveloppe d’un montant d’1,6 millions pour lutter contre les sargasses. Une somme jugée insuffisante par les élus présents. « Au plus haut niveau de l’Etat, on ne prend pas l’ampleur de la catastrophe » a souligné le député de la Martinique Serge Letchimy.

Le Président de la Région Guadeloupe, Ary Chalus a demandé que l’armée soit mobilisée pour nettoyer les plages mais que des études soient réellement menées pour évaluer le niveau de toxicité exact des algues sargasses. Le gouvernement a également affirmé l’envoi de moyens humains supplémentaires. Une centaine de personnes sera déployé aux Antilles dans les tous prochains jours.

« Il faut des mesures d’envergures »

« Les mesures annoncées pour moi sont des mesurettes. Le Ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot aurait du nous prêter une attention encore plus forte compte tenu des problématiques que nous avons relevé. Nous allons continuer à nous battre pour dire au gouvernement qu’il faut véritablement des mesures d’envergures à l’échelle nationale et internationale, car lorsqu’on suit l’évolution des sargasses, nous savons que cela ne tombe pas du ciel ! » , a déclaré le député de la Guyane Gabriel Serville.